
Quand on parle de langues en Europe, on pense souvent à l’anglais, au français, à l’allemand.
Mais il existe une langue qui ne divise pas, qui ne domine pas, qui unit.
L’association Espéranto Nord Franche-Comté regroupe des espérantophones et des amis de l’espéranto.
Des personnes convaincues qu’une langue commune peut rapprocher les peuples.
Son objectif : promouvoir l’espéranto, son enseignement et son utilisation.
Zamenhof, le créateur de l’espéranto, n’était pas seulement linguiste.
Il était un visionnaire.
Il croyait que la langue pouvait être la première étape vers la paix et l’harmonie entre les peuples.
Son rêve ?
Une langue facile à apprendre.
Une langue neutre, sans frontières.
Une langue qui n’appartient à aucune nation, mais à tous.
L’espéranto permet à des personnes issues de cultures différentes de se comprendre.
De dialoguer sans barrière.
De construire ensemble une Europe qui se parle.
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Vous pouvez adhérer à l'association Esperanto nord Franche-Comté en payant une cotisation annuelle de 10€.
Pour toutes informations vous pouvez nous contacter : Par téléphone au 03 84 26 67 90
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Annie propose des cours d'espéranto pour débutants tous les mardis de 12h à 14h,
hors vacances scolaires.
Lieu : Maison de quartier Joséphine Baker (Vieille Ville),
Cours d'espéranto débutant
3 rue des Boucheries, 90000 Belfort
Notre flyer : par ici [flyer]
La presse : par ici [Article de presse]
Bernard, 73 ans — espérantiste depuis 1999
Du 27 juillet au 2 août 2025, plus de 1 100 personnes venues de 63 pays se sont retrouvées à Brno (République tchèque) pour le 110ᵉ Congrès mondial d’espéranto. Le thème était : « L’espéranto et les technologies, ponts pour la paix et la confiance entre les peuples ».
Un congrès mondial, c’est d’abord une immersion dans une communauté internationale. Pendant une semaine, toutes les conversations, les conférences, les concerts, les visites et même les repas se déroulent dans une seule langue commune : l’espéranto. C’est une expérience unique. On y découvre d’autres cultures, on échange sur des sujets très variés, on retrouve des amis venus de précédents congrès et l’on vit ensemble une grande fête internationale.
Le programme est toujours riche : spectacles, théâtre, concerts, visites de la ville ou de la région. Mais pour moi, le plus passionnant reste les conférences. Cette année, j’en ai suivi plus d’une quinzaine. Quelques exemples :
- Démence et bilinguisme : comment l’apprentissage d’une langue comme l’espéranto peut aider à maintenir les facultés cognitives.
- Nouvelles technologies et désinformation : l’impact des fake news, et comment l’espéranto pourrait contribuer à lutter contre la manipulation.
- Rousseau et le langage : une réflexion sur les paradoxes entre langue, société et politique.
J’ai aussi assisté à la présentation du Centro de Esploro kaj Dokumentado (CED), qui depuis plus de 70 ans est la branche de recherche et de documentation de l’Association Universelle d’Espéranto (UEA). J’y ai découvert ses publications, ses programmes de bourses et ses activités internationales dans le domaine de l’interlinguistique et de l’espérantologie.
J’ai également suivi avec intérêt les interventions des dirigeants de l’UEA. Cette année, son nouveau président est entré en fonction : Fernando Maia, 42 ans, Brésilien et géologue de profession, qui a présenté son discours-programme lors de la cérémonie de clôture. Enfin, la rencontre avec des membres de l’Académie d’espéranto, où le public pouvait poser des questions sur l’usage et l’évolution de la langue, a été un moment enrichissant.
Les moments d’émotion ne manquent pas non plus : la cérémonie d’ouverture, où les congressistes de chaque pays sont salués par une ovation, ou encore la soirée nationale, qui met en valeur la culture du pays d’accueil. J’apprécie aussi tout particulièrement la soirée artistique internationale de clôture, préparée et animée par les congressistes eux-mêmes, toujours riche et surprenante.
Participer à un tel congrès, ce n’est pas seulement parler une langue différente. C’est apprendre, découvrir, se lier d’amitié, réfléchir à des enjeux mondiaux et sentir que malgré nos différences, nous pouvons réellement nous comprendre. À travers ce congrès, j’ai une nouvelle fois constaté combien l’espéranto est un outil précieux pour rapprocher les peuples. Face aux logiques de rivalité et de haine, il offre une autre voie : celle du dialogue, de l’amitié et de la solidarité.
Vous soutenez l’Espéranto ? Montrez-le fièrement… sur votre voiture, votre valise, votre boîte aux lettres ou même votre guitare !
📣 L’Association Espéranto Nord Franche-Comté vous propose son nouvel autocollant — un design clair, élégant et symbolique avec notre logo, notre site web, et un QR code vers l’univers espérantiste.
C’est totalement gratuit, parce que l’ouverture linguistique n’a pas de prix !
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Passez lors d’un de nos événements ou contactez-nous au
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Quand on demande à un Alsacien qui il est, il répond souvent :
« Je suis Alsacien. »
Si on insiste, il ajoute :
« Je suis Français. »
Mais rarement il dira spontanément :
« Je suis Européen. »
Et pourtant, nous vivons dans une Europe unie politiquement, économiquement, culturellement.
Mais linguistiquement, nous restons divisés.
Quand on voyage en Allemagne, on rencontre des Allemands.
En Italie, des Italiens.
Et souvent, on ne se comprend pas.
Imaginez : vous arrivez à Berlin et vous dites
« Saluton, kiel vi fartas ? »
Et on vous répond avec le sourire :
« Bone, kaj vi ? »
Vous ne parlez pas allemand.
L’autre ne parle pas français.
Mais vous vous comprenez.
Et surtout, vous vous reconnaissez comme Européens.
L’espéranto n’est pas la langue d’un pays.
C’est une langue neutre, équitable, facile à apprendre.
Elle permet à chacun de s’exprimer sans domination linguistique.
Elle crée un espace commun où les cultures se rencontrent d’égal à égal.
Dans une Europe où l’anglais est souvent imposé, l’espéranto offre une alternative choisie.
Une langue qui dit :
« Nous sommes différents, mais égaux. »
L’Union européenne parle de solidarité, de cohésion, de citoyenneté.
Mais sans langue commune, ces valeurs restent abstraites.
L’espéranto pourrait devenir cette langue de la rencontre,
celle qu’on apprend à l’école, qu’on utilise en voyage,
celle qui nous relie sans nous uniformiser.
L’espéranto ne remplace pas les langues nationales.
Il les relie.
Il ne gomme pas les identités.
Il les célèbre dans un dialogue commun.
Parler espéranto en Europe, c’est dire :
« Je suis Français, Italien, Allemand… et Européen. »
Et surtout :
« Je veux te comprendre, et je veux que tu puisses me comprendre. »
Voici un dépliant à afficher dans votre club et à transmettre à vos amis :
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Le château espérantiste de Grésillon à 49150 Baugé-en-Anjou vous invite à ses prochains événements espéranto.
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